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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 15:44
Désirer ou pas

Il nous est dit d’être heureux dans l’instant présent de ce qui est . Cela peut vouloir dire de ne rien désirer de plus. Et pourtant il nous est dit aussi « demandez et vous recevrez ». Si on demande, c’est que l’on désire. Essayons d’y voir plus clair.

Qu’est-ce que le désir ?


Le désir est un appel de notre Âme à exprimer la plénitude et la perfection qui sont nôtres par héritage divin.

Cependant cet élan qui vient de notre Être Profond, notre ego, le transforme et le transpose selon sa façon de concevoir la vie. Ce qui était une aspiration à exprimer Dieu dans notre vie, est déformé, dévié, abaissé…

Exemples concrets :


Ce couple a un fils. Ces parents désirent que leur fils ait un bon emploi et pour cela ils l’aident en lui payant de hautes études.

Ce désir des parents est normal. Tout bon parent désire le bonheur et la réussite pour leur fils. Ce désir est un appel de leur Âme qui leur dit que leur fils est divin et qu’il possède l’abondance divine en lui ainsi que la perfection divine et qu’il peut l’exprimer dans sa vie. L’ego des parents peut transformer cela en

- Je veux que mon fils fasse le métier que moi je pense être bien pour lui.
- La vie est dure et j’ai peur que mon fils connaisse le manque d’argent.
- Je veux que mon fils ait une belle place afin d’avoir le pouvoir sur les autres car moi je ne l’ai pas eu et j’en avais envie.
- Je veux que mon fils réussisse mieux que mon celui de mon voisin.

Lorsque ces parents pensent à l’avenir de leur fils, ils sont inquiets, peut-être angoissés à l’idée que leur fils n’y arrive pas.

Alors que, si ces parents laissaient ce désir de réussite pour leur fils, s’épanouir dans l’amour divin, ils penseraient

- Dieu sait ce qui est bien pour lui
- Je remercie le Père de ce que mon fils puisse avoir un métier qu’il aime et qui lui permette de s’épanouir selon son plan de vie
- J’accepte d’aider mon fils à accomplir ce qu’il a choisi et qui correspond à ce qu’il a décider d’apprendre durant cette incarnation..

Ces parents lorsqu’ils pensent à leur fils et son avenir, ils se sentent heureux en sachant que Dieu les guide tous les trois et ils se réjouissent à l’avance du futur.

Autre exemple :


Un homme travaille dur pour nourrir sa famille. Il sait qu’il y a un plan de restructuration dans son entreprise.

Son Âme lui envoie des pensées d’abondance et d’épanouissement. Son ego transforme ces pensées en peur de ne pas pouvoir subvenir aux besoin de sa famille, peur des collègues qui peuvent lui nuirent, peur de perdre ce travail car peur de ne pas en trouver un autre.

Cet homme qui croit que la solution idéale est de garder ce post prie pour ne pas être licencié. En effet il ne l’est pas. Le zèle qu’il a déployé à porté ses fruits. Certes il a consciemment nuit en usant de ruse néfaste afin de dévaloriser deux autres collègues, mais comme on dit, à la guerre comme à la guerre. Il se donne une bonne conscience en se disant qu’il fait cela pour sa famille.
Quelques mois passent et à nouveau un plan de licenciement est mis en place. L’homme tremble de peur, perd le sommeil, et prie en expliquant à Dieu qu’il doit garder ce travail. Il déprime, devient de caractère difficile avec son épouse et ses enfants, sous l’effet du stress sa santé décline, et pour finir il apprend son licenciement. Ce désir immense de garder sa place n’a pas été exaucé.

Si cet homme avait écouté la voix de son Âme dans la sérénité, il aurait su qu’il était guidé pour le mieux et qu’il ne pouvait manquer de rien dans cet état de conscience. Lorsque le désir de travailler et de gagner de quoi faire vivre sa famille serait venu à son esprit, il se serait réjoui en remerciant la Présence de le guider au mieux. Même licencié, lui et sa famille n’aurait manqué de rien car il aurait vite trouvé une autre place encore mieux.

Le désir n’est pas mauvais ni anti spirituel. C’est notre façon de le vivre qui peut l’être.

Lorsque nous sommes dans la conscience de la Présence, nous ne pouvons ressentir que de bons désirs, ayant déjà leurs accomplissements dans l’invisible. Cependant, comme nous n’avons pas encore atteint l’état de perfection consciemment, il nous arrive d’éprouver des désirs que l’on peut qualifier de « mauvais » . Donc, déjà remettre ses désirs à la sagesse de son Être Intérieur afin que si ce désir est dicté par le mental et est une mauvaise indication par rapport au plan de vie, que ce désir disparaisse de notre être.

Puis se réjouir de l’accomplissement du désir. Y penser dans un état de contemplation de l’accomplissement de la volonté divine. Ne pas cherchez ni comment, ni pourquoi, ni où, ni quand, et surtout sans impatience. Vivre ce moment présent dans le bonheur de celui qui suit.
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